Cyrille Martin
Cyrille Martin
Jury :
- Olivier Boissier, PR de l’ENS Mines de Saint-Etienne (rapporteur)
- René Mandiau, PR de l’UVHC (rapporteur)
- Patrick Reignier, PR de Grenoble INP (examinateur)
- Thierry Vidal, MCF de l’ENI de Tarbes (examinateur)
- Gaëlle Calvary, PR de Grenoble INP (superviseur)
- Humbert Fiorino, MCF de l’UJF (co-encadrant)
Le thèse se positionne dans un contexte d’informatique ambiante dans lequel il arrive que les besoins de l’utilisateur n’aient pas été prévus, notamment en situation exceptionnelle. Dans ce cas, il peut ne pas exister de système préconçu qui réponde exactement à ces besoins. Pour les satisfaire, il faut alors pouvoir composer les systèmes disponibles dans l’environnement, et le système composé doit permettre à l’utilisateur de faire des choix à l’exécution. Ainsi, l’utilisateur a la possibilité d’adapter l’exécution de la composition à son contexte. Cela signifie que la composition intègre des structures de contrôle de l’exécution, destinées à l’utilisateur : la composition est dite flexible. Dans cette thèse, je propose de répondre au problème de la composition flexible en contexte d’intelligence ambiante avec un planificateur produisant des plans flexibles. Dans un premier temps, je fournis une modélisation de la planification flexible. Pour cela, je définis les opérateurs de séquence et d’alternative, utilisés pour caractériser les plans flexibles. Je définis deux autres opérateurs au moyen de la séquence et de l’alternative : l’entrelacement et l’itération. Je me réfère à ce cadre théorique pour délimiter la flexibilité traitée par mon planificateur Lambda-Graphplan. L’originalité de Lambda-Graphplan est de produire des itérations en s’appuyant sur une approche par graphe de planification (Graphplan). Je montre notamment que Lambda-Graphplan est très performant avec les domaines se prêtant à la construction de structures itératives.