Lieu : amphithéâtre n° P005 , à Phelma Polygone, 23 rue des Martyrs Grenoble.
Cette thèse a été élaborée sous la direction de Andrzej Duda, responsable de l’équipe Drakkar du LIG et Emilio Calvanese Strinati - CEA-Leti.
Les communications sans fil prolifèrent dans presque chaque aspect de la société humaine : puissants ‘smart-phones’ et ‘tablets’, accès haut débit sans fil, et communications ‘machine-to-machine’ ont généré des volumes de trafic de données imprévisibles quelques années en arrière. Dans ce nouveau paradigme, l’industrie des télécommunications se doit de garantir à la fois la durabilité économique des communications sans fil à large bande ainsi que la qualité de son service. En outre, il y a une forte incitation sociale à réduire les émissions de C02 duent aux communications mobiles, qui a augmenté notamment dans la dernière décennie. Dans ce contexte, l’intégration des ‘femtocells’ dans les réseaux cellulaires est une solution à faible coût pour offrir une qualité de service élevée et en même temps de décharger le réseau macrocellule. Cependant, le déploiement massif et chaotique des points d’accès femtocell et leurs opérations non coordonnées peuvent conduire à une augmentation de l’interférence co-canal. De plus, un nombre élevé de cellules faiblement chargées augmente la consommation énergétique du réseau. Dans cette thèse, nous avons étudié les effets du déploiement de femtocells sur l’efficacité énergétique du réseau cellulaire. Par ailleurs, nous investiguons sur les mécanismes d’adaptation pour les réseaux des femtocells comme un moyen pour améliorer l’efficacité des communications mobiles. Notre objectif est de répondre dynamiquement à la demande des ressources afin de limiter la consommation d’énergie moyenne et l’interférence co-canal, tout en garantissant la qualité de service. Nous profitons du contexte inhabituel de communication ‘femtocellulaire’ pour proposer des mécanismes d’allocation des ressources et des systèmes de gestion de réseau qui coordonne l’activité des points d’accès, la consommation d’énergie et de la couverture. Les résultats des simulations montrent que nos propositions améliorent l’efficacité énergétique et les performances perçues par les utilisateurs du système dans les réseaux ‘femtocellulaires’ coopératives et autonomes.