Lieu de soutenance :
Amphithéâtre de la MSH-Alpes (à proximité de l’arrêt de tramway Bibliothèques universitaires).
Avec les avancées des réseaux et les progrès en miniaturisation, nous passons d’une informatique monolithique à un large choix de services et de dispositifs dont la disponibilité varie dans le temps et dans l’espace. Par leur succès auprès du grand public, nous avons dépassé le stade de l'acceptation : les systèmes interactifs, à l’image du smartphone, sont de nouveaux couteaux suisses ; ils nous assistent dans de nombreuses activités. Cependant, cette grande variété et variabilité conduit à une expérience utilisateur fragmentée.
Mes travaux de recherche relèvent du domaine de l'ingénierie de l’Interaction Homme-Machine. Ils traitent le problème de la fragmentation sous l’angle des systèmes symbiotiques, systèmes capables d'augmenter nos capacités humaines (par exemple, cognitives, physiques, sensori-motrices) tout en gagnant en intelligence et en connaissance sur nous-mêmes par leurs capacités perceptives et décisionnelles. Mon défi est d’assurer l'ingénierie de la fluidité interactionnelle, une propriété des systèmes symbiotiques assurant une interaction cohérente en tout contexte d'usage et basée sur une capacité de polymorphisme et de polyvalence.
Mes contributions se destinent aux concepteurs des systèmes symbiotiques. J’étudie l'ingénierie de la fluidité interactionnelle sous l’angle de la flexibilité logicielle. Sur un espace de conception génératif, je classe mes contributions (des notations, modèles, et boîtes à outils logicielles) et montre qu’elles couvrent l'interaction multiutilisateur, multimodale et contextuelle. Les perspectives sont nombreuses.